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ville de vanves - Page 1353

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 : LES VERTS CHERCHENT A DONNER DES AILES A VANVES

     

    Alors que le FdeG (Front de Gauche) ne s’est pas encore décidé sur une liste autonome  ou d’union avec les socialistes, que ces derniers tardent à annoncer l’accord qui aurait été passé avec le Modem pour faire liste commune, EELV a décidé et confirmé que les écologistes présenteront leur liste verte, associative, citoyenne avec des vanvéens très impliqués dans la vie communale depuis  longtemps à divers titre. Aprés avoir rencontré le FdeG et le PS bien sûr.  Ils lanceront vendredi prochain, 13 Décembre, à 17H30 dans le square de l’îlot du métro, une soupe (bien chaude) avec les légumes de l’AMAP. Un moment de rencontre qu’ils souhaitent convial  pour discuter avec les vanvéens, commencer à échanger, recueillir leur avis. Car il s’agit  pour l’instant, d’écouter afin de ne pas faire un programme pré-fabriqué.  Il faut éviter que la campagne soit un moment de promesses dont on sait déjà qu’elles ne seront pas tenues » expliquent Lucile Schmid qui conduira la liste avec Pierre Toulouse, et Claire Martin Gousset avec Aurélie Zaluski  qui seront présentes sur cette liste. Elles insistent beaucoup sur une démarche d‘écoute, de convivialité, de créativité durant cette campagne où cette liste abordera des thémes qui ne sont pas forcément traités dans les campagnes électorales. « La créativité va être du côté de la gauche. On ne peut pas contester au maire actuel le fait de s’être identifié à sa ville, mais nous irons plus loin pour que Vanves se donne des ailes… Notre ville  a des atouts qui restent souterrain : C’est une ville dans laquelle on aime vivre, on a des amis, on apprécié la qualité des écoles, par exempl… Mais  il faut que tout cela se dévoile davantage et que nous fassions en sorte que Vanves devienne un lieu où ceux qui ne sont pas vanvéens, ont vraiment envie d’aller.


    Le Blog Vanves au Quotidien - Pourquoi avez-vous décider de mener une liste autonome ?

    Lucile Schmid : On voit bien que la politique est un champ de ruine, que le désamour des français à l’égard des partis politiques n’a jamais été aussi élevé, alors même que voilà 18 mois, il y avait un espoir assez fort, incarné par cette majorité de gauche écologiste. Comme nous sommes  implantés dans la vie communale grâce à un véritable réseau associatif, assez actif, nous avons une espéce de raisonnance sur ce que nous disent les vanvéens qui est  forte et que nous prenons en compte notamment  sur la méfiance à l’égard des partis politique qui n’épargne pas EELV. Nous avons rencontré le PS, évoqué le sujet lors de réunions avec Antonio dos Santos, tête de liste. La question du second tour, pour nous, ne se pose pas. Ce n’est pas du tout un acte d’agression. En revanche, nous portons un projet autonome, nous tenons compte d’un certain nombre de désaccords qui sont apparus entre écologistes et socialistes au niveau gouvernemental. La question est posée sur la volonté du gouvernement de porter davantage un projet écologiste. On appelle de nos vœux une majorité de projets, une culture commune entre socialistes et éclogistes. Mais pour l’instant, il y a une sorte de report des échéances notamment sur la transition écologique. C’est pour cette raison que nous avons voulu faire cette liste autonome.

    VAQ - Ne risquez-vous pas de d’amener les socialistes vanvéens à durcir leur position sur les conditions d’un rapprochement entre les deux tours si vous faites liste séparée ?

    Claire Martin Gousset : C’est à chaque fois la même chose ! Le contexte politique est différent. Mais à chaque fois, ils nous expliquent que « si on a perdu, c’est parce que vous ne vous êtes pas lié avec nous au 1er tour ». Ils savent bien, en faisant le décompte des voix que c’est faux. Ils aimeraient bien, surtout à l’heure actuelle, où cela va être un peu compliqué pour le PS, que nous soyons avec eux au 1er tour parce qu’on représente potentiellement un certain nombre d’électeurs sur Vanves. Mais avec ce qui se passe au niveau du gouvernement actuellement, on voulait vraiment se démarquer  au 1er tour, et effectivement, faire alliance au 2éme tour, comme à chaque fois. Et ils le savent très bien.  Il est important que nous gardions notre cap et nos manières de faire, car nous travaillons tous ensemble, avec des propositions communes au groupe EELV. Alors qu’au PS,  on sait très bien que c’est quand même « tous derrière ». Ce n’est pas du tout notre manière de travailler et de penser la politique. Nous voulons faire autrement

    Comment allez-vous justement constituer cette liste ?

    Lucile et Claire : Des citoyens qui ne sont pas dans les partis, qui se sentent impliqués par rapport à ces élections, issus du mouvement associatif où ils ont été impliqués depuis longtemps (AMAP, La Ruche…) des représentants d’EELV, des gens très impliqué dans le  changement des pratiques citoyennes. On repart de l’écologie concréte, au quotidien avec des gens qui ont mis en place des choses comme le Festival du film de l’environnement. L’idée de les faire apparaitre d’une manière assez forte dans la campagne, est une des raisons de faire cette liste. Ce sont des démarches individuelles qui tiennent à un  engagement au quotidien, et débouchent sur un projet de ville qui porte la solidarité sociale. Et le projet écologique  que nous proposerons aux vanvéens, sera un vrai projet de transformation sociale, de lutte contre les inégalités qui, dans la crise, augmentent, malgré la présence d’un  gouvernement de gauche.

    VAQ - Et quel sera ce projet ?

    Lucile et Claire : L’un de nos thémes essentiels sera la transition:  « Vanves en transition ».  On voit bien  que personne n’a compris ce que voulait dire la transition, car il faut être Bac+15 pour comprendre. Mais on va expliquer,  démontrer, illustrer concrétement ce que c’est une transition sociétal, et pas seulement énérgitique, sur notre territoire, car c’est finalement une transition dans les modes de vie.  En mettant en place, par exemple, une vraie politique du vélo, des piétons et des PMR (Personnnes à Mobilité Réduite) en matière d’accessibilité, et de dire qu’il n’y a pas de places à la voiture en continuant à faire des parkings. En développant les AMAP qui sont un mode de transition alimentaire et de relation avec nos campagnes. Il ne s’agit pas de compliquer la vie des gens, mais de l’embellir, d’en faire un lieu où il y a plus d‘esthétique, plus de culture, mais aussi un autre modèle qui commence à être en acte.

    VAQ - Pourtant le maire  a essayé d’apaiser certaines rues avec ce mail S.Carnot, ces zones 20 et 30 ?

    Lucile et Claire : Il semble que depuis que B.Delanoê a été élu en 2001, il y a effectivement une forme d’écologisation des espaces municipaux et publics qui s’est produite. En revanche, la question de la place de la voiture ne peut pas se limiter à ces zones. La difficulté est de faire à un moment ou un autre, des choix. Bernard Gauducheau essaie d’avoir à la fois les automobistes et les cyclistes avec lui. Mais lorsqu’on veut ralentir les automobilistes, on esquive le sujet de fond : Est-ce qu’il ne faudrait pas qu’il y ait moins de voiture. Il a piqué dans le programme des verts et il n’est pas assez loin. Nous voulons aller plus loin pour faire réellement avancer une prise de conscience, une éducation des gens comme on l’a fait avec l’AMAP, avec cette vanvéenne  qui faisait toujours ses courses dans les grandes surfaces et qui nous a dit un  jour « ne plus pouvoir  revenir en arrière », car elle a redécouvert des produits plus naturels. Nous sommes prêt, non pas à donner des certitudes mais à poser des questions qui, peut être au début, facheront, mais on posera toutes les questions  qui nous taraudent sans les repousser ou se contenter de dire « je suis avec tout le monde et avec personne ». Et essayer de se dire « qu’est-ce qu’on peut faire qui donnerait un plus à Vanves ».  Donner des ailes à Vanves, cela veut dire Vanves en transition, Vanves en avant-garde.

  • CARNET DE BORD A MIAMI (USA) D’UN JEUNE DE VANVES, STEPHANE LANCELOT : VOYAGES ET TRADITION

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Il vient de nous donner de ses nouvelles « après un  mois qui a été pour le moins chargé ».

     

    Fin octobre, j’ai accompli l’un de mes rêves en assistant à l’ouverture de la saison NBA, opposant Miami (double champion en titre) aux Chicago Bulls. Habitué des salles de basket (finales de coupe de France, matches de Pro A, N1, N2, NBA Europe Live Tour et Jeux Olympiques) j’ai tout de même été bluffé par la qualité du show. Un hymne américain chanté par une gamine d’à peine 10 ans à la voix impressionnante, un match de très bonne qualité avec du suspens. J’en suis ressorti tout heureux. Une poignée de jours après, Halloween. Absolument rien à voir avec la France, c’est une vraie tradition ici. Nous passerons, mes amis et moi plus de trois heures dans un magasin de costumes blindé. La diversité des costumes disponibles est impressionnante.  Le soir, c’est une vraie fête qui nous attend avec des quartiers entiers bloqués par les gens déguisés.

     

    Vinrent ensuite les voyages : On commence par New York avec trois amis. Changement de climat assez brutal, cinq degrés en moyenne et beaucoup de vent. Ça change de Miami ! Qu’importe, je suis à New York, une ville que j’ai, certes, eu la chance de visiter à deux reprises déjà mais dont je ne me lasserai jamais. Des heures de marches et deux mille photos plus tard, nous rentrons émerveillés sur Miami.  Un jour de repos avant le départ pour un week-end entre amis à Las Vegas. Je ne développerai pas trop ici ce court séjour à Sin City. « What happens in Vegas stays in Vegas… » dit-on. Pour les non anglophones « Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas ». Sachez juste que je suis le seul (sur sept garçons) à être ressorti des casinos avec plus d’argent que je n’en avais dépensé. C’est assez rare pour être noté et je n’en suis pas peu fier ! Gain total : 390$, de quoi mettre du beurre dans les épinards.

     

    Ici, ça me permet juste de mieux manger. Parce qu’il faut le dire, les USA c’est beau, ça fait rêver tout ça tout ça… Mais qu’est-ce qu’on y mange mal. Je paierais cher pour déguster un œuf mayo chez mon ami Luc du Relais de Vanvres ! Le week-end d’après, direction soleil avec une croisière pour les Bahamas. Une embarcation immense avec jacuzzis, restaurants, terrains de sport, casino, bars, boutiques de luxe. Un week-end bien sympathique entre amis avec un temps radieux et de magnifiques paysages.

     

    Et les études dans tout ça ? Fort heureusement, grâce à Internet il m’a été possible de voyager tout en suivant les cours. Tous les professeurs mettent à disposition leurs documents sur leur site internet. Cela s’est avéré très utile dans mon cas. Après toutes ces aventures, retour à la normale. Enfin avant le vrai retour à la normale et l’ultime sprint pour les finals (les examens de fin de semestre) s’est tenu le Thanksgiving break. Nous avons célébré  Thanksgiving entre copain autour d’une bonne dinde. Il est maintenant temps de bosser dur pour valider mes matières et ainsi passer de bonnes fêtes !

    A bientôt !

     

    Stephane Lancelot

  • BILAN D’UN MANDAT (2008-14) : VANVES COMMENCE A SE SERRER LA CEINTURE !

     

    Au cours de ses dernières réunions publiques de quartier, le maire a l’occasion très souvent d’expliquer que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous améne à être modéré » dans les projets, et à les étaler dans le temps comme ce sera le cas pour le projet de réaménagement du square Etienne Jarrousse. « Nous entrons dans une période assez incertaine pour les communes sur le plan financier » a-t-il expliqué en invitant ses administrés à « faire comme chez vous, à modérer vos désirs. Peut être faudra t-il changer les ampoules plutôt que les candélabres » expliquait il encore récemment face à des vanvéens qui souhaitaient l’amélioration de l’éclairage de leurs rues. « Il faudra s’habituer à se serrer la ceinture à un certain moment ».

    Son collégue de Sceaux, Philippe Laurent (UDI), président de la commmission des finances de l’AMF (Association des Maires de France) était beaucoup plus explicite lors du Congrés des Maires à la porte de Versailles : « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture – on a réduit de 2 semaines la programmation du théâtre - de la petite enfance – on a diminué d’une demi heure l’amplitude d’ouverture des crèches – de propreté – on réduit la fréquence de balayage dans les rues – d’espaces verts – on met en place de plantes vivaces parce que cela coûte moins cher et que c’est plus facile d’entretien » expliquait il en  prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. 

    Ainsi il deviendra difficile de « modérer la fiscalité tout en étant ambitieux pour le service public » qui était l’un des objectifs de la mandature inscrit dans le programme de l’équipe conduite par Bernard Gauducheau en 2008, dans le cadre de « Vanves Vivant » et « Pour une démocratie ouverte et citoyenne ».  Qu’en est il 6 ans plus tard (en gras le programme, en clair les actions réalisées)


    Gérer : Modération pour la fiscalité, ambition pour le service public

    - Maintien de la stabilité fiscale

    La municipalité a choisit la stabilité fiscale ses 5 dernières années « pour ne pas alourdir déjà les charges des ménages déjà conséquences ». La ville a instituée une taxe de séjour le 1er Janv. 2010

    - Confirmation claire de la place de Vanves au sein d’Arc de Seine

    « Je ne soulignerai jamais assez combien cette adhésion a été déterminante pour la destinée de notre ville » répete sans cesse et avec juste raison le maire. La création de GPSO a permis à Vanves d’être partie intégrante de la 3éme puissance éconmique d’IDF après Paris et la Défense que risque de remettre en cause le projet de métropole du Grand Paris en supprimant les intercommunalités  

    - Poursuite de la recherche dynamique de subventions extérieures

    Vanves sollicite systématiquement Conseil Général, Conseil Régional, la Réserve parlementaire etc… pour ses chantiers. Il  a signé en 2013 un contrat de développement avec le département des Hauts de Seine,  ce qui lui permet d’accroître ses recettes liées aux subventions départementales et de financer ainsi de grands projets structurants.  

    - Respect strict des capacités d’investissement de la Commune en fonction d’un plan pluri annuel d’investissement

    Le plan pluriannuel d’investissement de la commune, volontariste, prévoit 29,5 M€ de dépenses d’équipement entre 2009 et 2014, principalement liées à la réalisation de l’espace Cabourg.  Son financement, qui repose sur une capacité d’autofinancement brute annuelle de 2,5 M€, supérieure de 66 % à la CAF (capacité d’Autofinancement) 2008, pourrait imposer une gestion rigoureuse.

    - Développement de la proximité et de la facilité d’accès aux services municipaux : service en ligne, correspondance par mail ou SMS

    Lancement  du site internet en 2006, des téléprocédures en ligne, de courriers numériques en 2010, refonte en Novembre 2011 du site internet de la ville, puis d’une version spécialement adaptée aux smartphones et tablettes numériques, du paiement en ligne TIPI (Titre Payable sur Internet) en janvier 2013, du paiement du stationnement payant par son mobile ou son smartphone grâce au systéme baptisé « PayByPhone.